Le barreau fait briller les femmes engagées

unnamed (3)Le barreau de Paris a souhaité compléter cette journée dédiée aux droits des femmes par trois ateliers de formation pour booster les avocates.
Le premier atelier, consacré à la prise de parole en public, et animé par Cécile Delozier, experte en media training, et l’avocate Valérie Duez-Ruff, membre du Conseil de l’Ordre de Paris, a eu un certain succès. Petits conseils et cas pratiques, rien de tel pour booster la confiance des consœurs, qui ne sont pas si nombreuses à apprécier les joutes oratoires avec leurs clients et les plaidoiries devant les magistrats.
Idem pour le deuxième, intitulé « Pourquoi et comment s’engager dans un conseil d’administration ? », brillamment animé par l’avocate Brigitte Longuet (au centre de la photo), ancienne membre du Conseil de l’Ordre et surtout présidente de l’association Femmes triple A et membre du conseil d’administration de la société Canal +. Cette dernière avait invité à venir témoigner la présidente de la Confédération nationale des avocats, la présidente d’un conseil d’administration engagée dans la promotion de l’accès des femmes à ce type de postes, ainsi que la professeur à l’Essec spécialiste du genre, Viviane de Beaufort. Pour celles-ci, les avocates ont tout intérêt à entrer dans les conseils d’administration car elles ont les compétences pour fixer des limites juridiques au dirigeant, imposer de la compliance, veiller au respect du droit des contrats, instaurer une stratégie (dépôt de marque, brevet…), éviter les procédures en proposant des modes amiables etc. En outre, les conseils d’administration manquent cruellement de points de vue féminin et juridique. « La gouvernance pépère à la française, un peu consanguine, a changé », remarque Brigitte Longuet avant d’inviter ses consœurs à entrer dans la danse.
Enfin, certaines avocates ont préféré s’informer sur la responsabilité sociétale et environnementale, en suivant le troisième atelier intitulé « Comment insuffler la RSE pour une société nouvelle », animé par Véronique Olivier, fondatrice et dirigeante du cabinet Origine RH, membre du Collège des directeurs du DD et de l’ANDRH commission RSE.
Ce qui ressort de ces ateliers très participatifs est que les avocates doivent développer leur confiance en elles, leur liberté de parole, et asseoir l’importance de leur rôle dans le business et la société.

Consulter l’article complet sur affiches-parisiennes.com

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