« Les Suffragettes », le combat des femmes pour faire entendre leur voix : un film que la Fédération Femmes Administrateurs vous conseille d’aller voir !

Elles ont pris des coups, ont été emprisonnées, ont entamé des grèves de la faim. Les Suffragettes, ces Britanniques du début du XXe siècle qui ont bataillé pour obtenir le droit de vote, sont les héroïnes du film éponyme de Sarah Gavron, en salles cette semaine. En images, retour sur leur histoire.

Dans le film de Sarah Gavron, en salles ce mercredi, c’est à travers les yeux d’une ouvrière ordinaire qu’est racontée l’histoire des suffragettes, ces féministes britanniques du début du XXe siècle qui, à force d’actions violentes, ont obtenu le droit de vote en 1918. On y suit Maud Watts, personnage de fiction interprété par Carey Mulligan, l’employée d’une blanchisserie londonienne qui subit depuis son adolescence la violence de son patron. Petit à petit, Maud participe aux actions clandestines des militantes, convaincue qu’un avenir meilleur est possible. Dans son cheminement, elle côtoie des figures historiques, comme Emmeline Pankhurst – incarnée par Meryl Streep – l’une des figures de proue du mouvement, à l’origine de la Women’s Social and Political Union en 1903 pour l’obtention du droit de vote.

Au-delà du combat féministe qu’il raconte, ce long-métrage est une immersion dans la vie des femmes de la classe ouvrière de cette époque où « l’âge minimum légal du mariage était de 12 ans », où l’on n’avait aucun droit sur son enfant ou sur ses biens, raconte Meryl Streep. « C’est un film tellement important », a déclaré l’actrice américaine, lors du Festival du Film de Londres. Les Suffragettes « ne ressemble pas à un documentaire historique », c’est un film « sur ce que ces femmes nous ont donné ». Il illustre « là où nous en sommes, et bien sûr, nous vivons encore dans une société sexiste », a également déclaré Carey Mulligan.

Interrogée sur son engagement féministe, Meryl Streep a repris à son compte l’un des mots d’ordre du film : « des actes pas des mots ». Avant de dénoncer l’immense sous-représentation des femmes dans les processus de décision et parmi les critiques de cinéma. Elle cite à l’appui le fait que le très influent site de critique de films Rotten Tomatoes ne compte que 168 femmes pour 760 hommes. Le film se clôt sur un générique éloquent qui rappelle les dates d’octroi du droit de vote aux femmes dans différents pays du monde : la Finlande en 1906, la France en 1944, la Suisse en 1971 et l’Arabie saoudite en 2015.

Source : madame.lefigaro.fr

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Le blog d'Agnès Bricard

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